jeudi 3 janvier 2008

ET SI LE CAMEROUN SUIVAIT LA ROUTE DE LA COTE D'IVOIRE?

Le Cameroun est-il en train de suivre la route de la Cote-d´ivoire Houphouet a fait 40 ans de pouvoir. 40 ans de controlle total qui ont conduit a un paternalisme dangereux. En effet, Houphouet mort, le peuple Ivoirien n´a pas su se définir une nouvelle perspective. Il est clair que Biya n´est pas pret à quitter le pouvoir au Cameroun: teignant ses cheveux et semblant plus jeune que jamais, ´l´homme lion´ dirige d´une main de fer un pays dont l´avenir est des plus incertain. Qui assumera l´après Biya? Comment peut on eviter de finir comme la Cote-d´ivoire?

PAUL BIYA UN HOMME RICHE?

Le président Paul Biya du Cameroun est-il un homme riche ?
Malgré les 650 millions de francs cfa dépensés en 48 heures à Londres, son nom ne figure point dans le palmarès de Transparency International
jeudi 8 juillet 2004 Charles Atangana(AEM) London -UK

Transparency International vient de publier son rapport sur les grandes fortunes du monde. Curieusement, le nom de Paul BIYA du Cameroun n’y figure pas. S’agit-il d’un oubli stratégique à la veille de l’ élection présidentielle à haut risque ou plutôt d’une complicité avec TI ?
Le Cameroun est certes parmi les pays dont, semble-t-il, " les autorités font le moins d’efforts possible pour lutter contre la corruption". Et l’ on se rappelle encore ce classement de Transparency International qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive au Cameroun et sur la scène internationale. Le Cameroun avait alors été classé premier pays au monde à ne pas vouloir s’impliquer réellement dans cette forme de lutte. Et cette année-là, le Cameroun se rangeait largement devant le géant de l’Afrique qu’est le Nigéria en matiere de corruption. Suite au rapport de Transparency International, le gouvernement de Yaoundé a finalement été obligé et contraint de mettre sur pied une stratégie nationale de lutte contre la corruption et aussi contre le grand banditisme financier.
Mais celle-ci a plutôt du mal à prendre son envol à cause des lourdeurs administratives et des grandes poches de résistances que l’on rencontre au niveau de l’administration.
Cette campagne est devenue le lietmotiv de la branche camerounaise de Transparency international au sein de laquelle trône l’ ancien bâtonnier, Me Akere Muna. Pour ce dernier," le jour où les autorités camerouaise vont mettre en pratique l’une des dispositions de la constitution qui demande aux membres du gouvernement et aux personnes publiques de déclarer leur fortune avant de prendre en charge leurs fonctions, le Cameroun sera très en avancé sur les autres pays pour lutter contre la corruption".
Cette année, Transparency International a publié un rapport sur les grandes fortunes ( cf l’ article de Jossart Muanza, "Le Top 10 des plus corrompus") un texte dans lequel le nom du chef de l`Etat camerounais ne figure pas. Alors même que certains opposants au régime en place à Yaoundé basés à Londres s’indignent et s’offusquent même par le fait que le président Biya, qui a été l’invité de la Reine d’Angleterre et qui a été pris en charge par le gouvernement, a du dépenser une somme de plus de 650 millions de francs cfa en 48h ! Et dans cet hôtel de la ville, la délégation camerouaise qui devait occuper 10 chambres aux frais de la reine en a demandé un surplus de 33.
Ce qui indigne, c’ est le fait qu’ un chef de l’ Etat d’ un pays que l’ on dit aujourd’hui pauvre et surendetté vienne pour une visite officielle et demande que l’ on augmente le nombre de chambres mises à sa disposition. Et ce, alors qu’ au pays les gens ne mangent plus à leur faim.
Alors comment comprendre cette situation ? Certes, reconnait-on dans la communauté ici à Londres que Paul Biya , en sa qaulité de chef de l’ Etat , a pleinement droit à ces avantages et autres. Mais ce qui choque, c’ est le fait que dle Président de la république et sa suite se permettent de "dilapider" autant d’argent pendant que certaines personnes meurent de faim au pays.

Comment comprendre, par ailleurs, que l’ on vienne demander un pret et que l’on montre en même temps que l’on est plutôt aisé ? Cet argent que le chef de l’Etat et sa suite ont dépensé en 48 heures à Londres aurait pu, selon les explications de certains opposants, "servir à construire des écoles dans les zones les plus réculées du pays".
Il est de notoriété publique que le Présdient Paul BIYA est actif dans le secteur de l’agro-industrie et de l’agro-alimentaire. Il est vrai et reconnu qu’il est également propriétaire de certains immeubles et villas en Europe. La valeur de ces biens, pense-t-on, "devrait aussi être calculée et prise en compte, comme ceux dont disposent d’autres chefs d’Etat africains à l’étranger".
Il est donc clair que Paul Biya n’est pas aussi pauvre que l’on peut le croire. Mais "ce rapport de Transparency International a certainement quelque chose de curieux dans la mesure où le nom du chef de l’Etat camerounais n`y figure pas" estiment de nombreux observateurs du côté de Londres.

Le Cameroun, on le sait, doit organiser les élections présidentielles d’ici octobre 2004. Les autorités de ce pays ne veulent certainement plus que le nom de Paul Biya apparaisse dans des rapports qu`elles qualifient le plus souvent de "fantaisistes et orientées". Tel est donc l’ image que certains milieux proches du pouvoir à Yaoundé ont des rapports publiés par Transparency International et ce malgré l’existence sur place d’une branche de cette institution.
Avec quelque 5 milliards de dollars détournés, l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko de l’Ex-Zaïre(RDC aujourd’hui) occupe la 3e position dans le top 10 des dirigeants les plus corrompus de la planète, selon un rapport publié à Londres par la Transparency International, une organisation anti-corruption. Parmi les autres noms des leaders africains cités, on retrouve celui de Sani Abacha du Nigéria(1993-1998), 4e, avec 2 à 5 milliards de dollars détournés.
Les abus de pouvoir politique à des fins personnelles privent les plus démunis de services publics vitaux, créant un désespoir qui alimente les conflits et la violence, explique le président de l’organisation, Peter Eigen. "Mais ils ont également des conséquences sur le porte-monnaie des contribuables et des actionnaires dans le monde entier. Ce problème doit être réglé au niveau national et international" (POUR D’AUTRES DETAILS, CLIQUEZ ICI).
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Détournements de fonds au Ministere de l'education Nationale

D"Fonds de solidarité de l’Éducation: Plus de Fcfa 300 millions détournés au Ministère de l’Education Nationale

Le séminaire national sur la gestion des établissements scolaires publics qui s'est tenu à Kribi au sud du Cameroun les 3, 4 et 5 avril 2000 a permis de découvrir une sérieuse défaillance financière au ministère de l'Éducation nationale. Le fonds de solidarité de l'Éducation a été détourné de son objectif par les responsables de cette institution.

En effet, la création du fonds de solidarité de l'Éducation est l'une des résolutions des états généraux de l'Éducation tenus en mai 95 au Cameroun. Ce fonds devait permettre à l'État camerounais de financer l'enseignement de base qui allait devenir gratuite. Dès 1997, une caisse a été mise en place pour collecter cet argent qui représente les 5% de la contribution exigible versée au début de chaque année scolaire par tous les élèves de l'enseignement primaire et secondaire, général et technique du Cameroun. Sur la base d'un total de 2.620.000 élèves qui fréquentent ces ordres d'enseignement, et en considérant que les frais exigibles s'élèvent à Fcfa 1.500 (école primaire), Fcfa 7.500 (CES), Fcfa 10.000 (lycées et CET), et 15.000 (lycée technique), un simple calcul renvoie à plus de Fcfa 300 millions qui ont ainsi été distraits.

Au cours des discussions dans l'atelier qui devait entre autres choses réfléchir sur le financement de l'école primaire dont la gratuité avait été annoncée par le Chef de l'État en février 2000, des propositions parmi lesquelles celle de l'utilisation du fonds de solidarité ont été émises. Mais cette suggestion a été à chaque fois renvoyée. Des participants ont insisté là-dessus et finalement une discussion s 'est engagée sur le sujet. Et pendant que certains s'égosillaient à expliquer aux autres que selon le rapport des états généraux ce sont d'abord les cotisations de l'enseignement secondaire qui devaient financer le primaire, le directeur des ressources financières et des projets du Mineduc a tranché le débat en disant qu'il n'y a plus rien dans les caisses du fonds de solidarité. Et pendant qu'on y était, un participant a affirmé que cette prescription n'existe pas dans la loi d'orientation de l'Éducation promulguée en 1998. C'est alors qu'un coup d'oeil a été jeté sur

cette loi pour constater que certaines consignes des états généraux n'y figuraient pas.

A la vérité, on s'est rendu compte que les responsables qui ont défendu ce projet de loi à l'Assemblée nationale ont expressément omis de faire figurer la partie qui concernait le fonds de solidarité de l'Éducation. Sans doute, soit parce que cet argent avait déjà été détourné, soit parce qu'ils avaient en projet de le détourner. Toujours est-il que l'argent au moment où il fallait l'utiliser n'était pas disponible et on ne sait à quelle fin il a été employé. Aucune enquête n'a été ouverte à ce sujet. On a tiré un trait sur ce problème comme si cette caisse ne servait à rien.

mercredi 2 janvier 2008

Mobilisation exceptionnelle de la diaspora à Bruxelles: «Partir comme Abdou Diouf ou partir comme Mobutu : Paul Biya doit choisir»

La mobilisation des camerounais de la diaspora à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique et de l’Union Européenne, les 9 et 10 décembre 2003 aura été exceptionnelle.

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A l'appel du Conseil National de la Résistance / Mouvement Um Nyobiste (CNR/MUN), de la Ligue Camerounaise des Droits d’Homme et de Ligue belgo-africaine pour le rétablissement en Afrique des libertés fondamentales (LIBERAL) les patriotes camerounais sont venus de toute l'Europe afin d'adresser un message fort à la communauté internationale quant aux risques d'implosion que court ce pays d'Afrique Centrale. L’initiative en elle-même exceptionnelle car même si des organisations camerounaises existent à l’étranger c’est la première fois qu’elles se mettent ensemble pour s’exprimer d’une même voix sur la situation politique à l’intérieur du pays. Cette mobilisation qui est une étape de la vaste campagne internationale pour la démocratie au Cameroun initiée depuis le forum de Hambourg d’août 2003 par le Conseil National de la Résistance a connu la participation de diverses organisations, personnalités et citoyens camerounais vivant en Europe. On notait la présence remarquée de Madame Augusta Epanya, militante nationaliste ancienne dirigeante de l’Union nationale des Etudiants Kamerounais (UNEK), du professeur Kapet de Bana Président de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, de Me Jean de Dieu Momo avocat des familles dans l’affaire des « 9 disparus de Bépanda » de Monsieur Guy Simon Ngakam Président de Libéral et de Monsieur Guillaume Tene Sop porte parole du Conseil Nationale de la Résistance qui a initié cette campagne. Les camerounais venus de France, d’Allemagne, de Grande Bretagne, de Suisse, de Hollande, de Luxembourg, de Belgique etc…ont eu deux journées pleines de travaux dont les résolutions sont assez éloquentes. La première journée, celle du 9 décembre a été marquée dans la matinée par l’assemblée constitutive du Conseil national de la Résistance et surtout en soirée par la grande conférence publique tenu au Centre Culturel Garcia Lorca à 1000 Bruxelles. Le panel d’intervenants était très alléchant et les camerounais et les représentants des partis politiques belges qui ont pris part ne s’y sont pas trompés. L’honneur est revenu à Mme Augusta Epanya d’ouvrir les débats. Elle a situé les origines de la crise camerounaise en montrant qu’il était important de bien comprendre cette crise pour s’atteler à mieux la résoudre. Dans un exposé limite et fort illustré Madame Epanya a cité l’origine de la crise camerounaise dans le rupture historique intervenue en 1955 par l’interdiction par le pouvoir colonial de l’Union des Populations du Cameroun. Selon elle, cette déchirure a empêché le peuple camerounais de se libérer au moment de la cession à l’indépendance. Elle note que l’indépendance a ensuite été gérée par ceux qui la réclamaient le moins ou ne la réclamaient pas du tout. Madame Epanya a situé la responsabilité de l’aggravation de cette crise dans les régimes néo-coloniaux de A. Ahidjo et de P. Biya qui se sont succédés au pouvoir depuis l’indépendance. Selon elle, il s’agit de véritables régimes de tyrannie ne pouvant s’accommoder d’une expression démocratique libre comme l’illustre les mascarades électorales à répétition du régime actuel de Paul Biya malgré l’acceptation forcée d’un multipartisme de façade. «Le chasseur de généraux» fait pleurer la diaspora Me Momo désormais baptisé « chasseur de généraux » en raison de son activisme dans la défense des victimes du Commandement Opérationnel face à la hiérarchie militaire a ému l’assistance par son récit poignant de l’Etat de non droit qui règne au Cameroun. Une très forte émotion s’est emparée de l’assistance lorsque Me Momo a présenté des diaporama sur les victimes du Commandement Opérationnel dans la ville de Douala. L’émotion était tout simplement insoutenable… «Partir comme Diouf ou Mobutu, Biya doit choisir» Mr Guillaume Tene Sop porte parole du CNR a abordé l’actualité avec la question de la candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2004. Revenant sur le gradient de fraudes ayant marqué les élections depuis 1992, il a fait la démonstration que le véritable problème des élections au Cameroun se situe, non pas dans la question de la candidature unique, mais réside dans la volonté délibérée du régime de Biya de ne pas admettre les conditions d’une élection libre et transparente. Il a insisté sur le risque d’embrasement que fait peser sur le Cameroun la volonté de P. Biya de perpétrer un nouveau « hold-up » électoral en 2004. Il a appelé les patriotes camerounais à se rassembler afin de contraindre le régime de Paul Biya à une élection transparente notamment avec une Commission Electorale Nationale Indépendante chargée de l’organisation de l’ensemble du scrutin, un scrutin majoritaire à deux tours, le droit de vote des camerounais de l’étranger etc... Mr Tene Sop a appelé les forces patriotiques de la diaspora à se tenir mobilisées pour mettre fin en 2004 à la tyrannie néocoloniale de Paul Biya. Les forces progressistes doivent être prêtes à se tenir aux cotés du peuple décidé à mettre fin au 22 ans de règne calamiteux de Paul Biya : « partir comme Diouf ou comme Mobutu, Biya doit choisir en 2004 » a-t-il conclu. Leçons d’histoire du professeur Kapet de Bana C’est à une véritable leçon d’histoire que l’assistance a eu droit de la part du professeur Kapet de Bana. Il a rappelé le rôle primordial des diasporas dans les luttes de libération. Le Pr Kapet de Bana est revenu sur le rôle éminemment avant-gardiste joué par la diaspora camerounaise au moment de la lutte contre le colonialisme. Il a rappelé qu’à cette époque de braise, Mr Bya alors étudiant dans l’une des officines néocoloniales en France (Haute Ecole de l’Outre Mer) avait déclaré aux camerounais réunis à Paris pour réclamer l’indépendance qu’en tant qu’étudiant dans une école d’administration il ne pouvait pas se mêler de politique. Le Pr Kapet a montré que le rôle de la diaspora a été déterminant en Afrique et ailleurs. Il a invité la diaspora à se saisir de ces exemples afin d’aider le peuple camerounais à abréger ses souffrances en 2004 par le départ inéluctable du régime catastrophique de Paul Biya. L’absence regrettée du Docteur Abel Eyinga Pour des raisons de santé, Dr Abel Eyinga n’a pas pu être présent à Bruxelles. Son message qui a été délivré a cependant été au centre de toutes les préoccupations tellement il était touchant. Pour le Dr Abel Eyinga, la lutte actuelle est une continuité de la lutte historique de libération entamée par Ruben Um Nyobe avant la pseudo indépendance. Cette lutte passe par le départ inéluctable de Paul Biya du pouvoir en 2004 afin de permettre aux camerounais d’entamer la reconstruction du pays. Le message d’encouragement du Dr Siméon KUISSU a également été présenté à l’assistance. La couardise de l’Ambassade du Cameroun à Bruxelles La journée du 10 décembre a été marquée par les manifestations publiques et la remise d’un mémorandum à la Commission de l’Union Européenne à Bruxelles. La première étape a été la manifestation devant le siège des institutions européennes. Malgré le froid de ce début d’hiver, les patriotes camerounais de la diaspora se sont rendus nombreux à la Commission Européenne. Deux heures durant, ils ont manifesté sous le regard étonné des belges qui se demandaient d’où ils tiraient de telles ressources pour ainsi braver le froid. Le mémorandum du collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora né au cours de cette rencontre de Bruxelles a été remis à la Commission de l’Union Européenne. Des exemplaires ont également été acheminés vers les parlements nationaux des Etats de l’Union Européenne où les camerounais de la diaspora seront bientôt reçus. Alors que la caravane des manifestants arrive à l’Ambassade du Cameroun, elle découvre avec ahurissement un avis signé de Madame l’Ambassadrice Isabelle Bassong, indiquant que « l’Ambassade est fermée ce mercredi 10 décembre 2003 pour cause de travaux ». Tous s’étonnent de ce que ce jour a été le seul choisi pour « faire des travaux à l’Ambassade » alors que Madame l’Ambassadrice avait reçu un avis de la manifestation. Il s’avère qu’après avoir essayé de corrompre les organisateurs pour qu’ils annulent la manifestation, après avoir tenté vainement de faire interdire la manifestation par la police belge comme cela se passe dans le Cameroun de Paul Biya et prise de peur après les échos qu’elle a reçus de la conférence par les deux espions formellement identifiés qu’elle y avait délégués, Madame Bassong a simplement supplié la hiérarchie à Yaoundé pour obtenir de fermer l’Ambassade ce jour là. Pour les patriotes camerounais, la couardise Ambassade du Cameroun à Bruxelles est simplement un signe avant-coureur, il est annonciateur de la fuite du régime Biya lorsque les patriotes déferleront sur Etoudi. Les résolutions clefs de Bruxelles Les organisations et patriotes camerounais réunis à Bruxelles ont convenu de créer un cadre de lutte fédérateur ouvert à tous ceux qui veulent l’instauration de la démocratie au Cameroun. Ainsi, un collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora a été créé. Un comité de suivi de la campagne d’action pour la démocratie au Cameroun a été mis sur pied afin de mobiliser les forces de l’intérieur et de l’extérieur sur la plate-forme minimale autour des conditions d’une élection présidentielle transparente en 2004 au Cameroun : l’instauration d’une Commission Electorale Nationale indépendante en lieu et place de l’ONEL, un scrutin majoritaire à deux tours, le droit de vote des camerounais de l’étranger. Les organisations ont pris l’engagement de se tenir aux cotés du peuple camerounais pour obtenir en 2004 la fin du régime Biya. Elles ont convenu de la prochaine étape de cette caravane qui aura lieu à Paris les 14 et 15 février 2004.

Cameroun - France : Brice Nitcheu écrit à Nicolas Sarkozy

Au moment où le chef de l’Etat camerounais s’apprête à rencontrer son homologue français à Paris. Le leader d’un mouvement d’opposants camerounais de la diaspora attire l’attention sur le risque de la modification de la constitution que préparerait Paul Biya.
Le jeune divorcé Nicolas Sarkozy, de retour de son péril nord africain, recevra Paul Biya à l’Elysée cette semaine. Le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE) agite dans une correspondance dont nous avons obtenu copie, une sonnette d’alarme pour sauver le Cameroun.
Le mouvement incite Sarkozy à mettre en place, avec le Cameroun, la rupture qu’il avait prôné tambours battants lors de sa campagne électorale. En procédant ainsi, la France pourra sauver ‘’la situation sociopolitique camerounaise’’.
Dans la correspondance du 21 octobre, Brice Nitcheu décrit Paul Biya comme ‘’le leader éternel…au pouvoir depuis 1982 à la suite d’une chirurgie constitutionnelle savamment orchestrée par son prédécesseur, soit plus de 25 ans aujourd’hui’’.
Selon le leader du CODE le régime de Yaoundé a bâti sa réputation sur ‘’la mort de milliers de Camerounais et l’emprisonnement de bien d’autres’’. Le gouvernement réprime ‘’dans le sang tous les citoyens qui osaient en faire la pratique (de la démocratie ndlr) par la création de partis politiques’’ malgré son engagement pour la démocratisation fait à François Mitterrand à la Baule au début des années 90.
L’activiste des droits de l’homme présente le bilan ‘’socioéconomique d’un régime restant au pouvoir pour le pouvoir et non pour assurer la prospérité du Cameroun’’ comme un désastre historique. Il cite en référence les rapports de l’ONG allemande Transparancy International qui classent le Cameroun parmi les ‘’quatre premiers pays les plus corrompus au monde’’ depuis une décennie.
Sur le plan social, le leader londonien rappel le chômage massif des jeunes diplômés, la paupérisation d’une population camerounaise qui vit dans un océan de misère depuis un quart de siècle. Tout cela découlant de ‘’la mauvaise gouvernance (qui) règne en maître aux hautes sphères de l’Etat’’. ‘’De nombreux Camerounais vivent en exil pour avoir manifesté dans des universités desquelles ils ont été simplement et purement exclus à vie’’ rappelle Nitcheu.
‘’Biya vous écoute, dites lui que…’’
Le CODE propose plusieurs pistes de solution au sombre tableau décrit ci-dessus. Sarkozy est ‘’Un homme d’action, de franchise et de conviction ‘’ selon les termes du CODE. C’est ainsi que le mouvement exhorte le président français ‘’à soutenir les demandes sociales actuelles du peuple camerounais’’. ‘’La menace de guerre civile qui plane si monsieur Biya modifie la Constitution pour s’éterniser au pouvoir après 2011’’ est la plus grave dixit Nitcheu.
‘’Nous savons que Paul Biya vous écoute, mieux que n’importe quel autre chef d’Etat au monde. Au moment de votre rencontre, Mr le Président de la République, dites-lui avec la franchise qu’on vous connaît, que les Camerounais ne veulent plus de lui, et qu’il doit préparer une sortie de scène honorable’’ a-t-il conclu.

Interwieuw de Basseck Ba K.

Bassek ba Kobhio: "Paul Biya doit songer à partir"


Le Quotidien Mutations/VENDREDI, 26 AOûT , 2005 - 06:14 Dans un entretien, le cinéaste parle des hommes politiques et des intellectuels camerounais. Entretien mené par Mbanga-Kack
L’artiste est un politique en dissidence
Peut-on encore avoir la prétention de présenter Bassek ba Khobio ? Les plus jeunes n’ont vu, au cours de ces dix dernières années, le promoteur des Films terre africaine et, surtout, du festival des Ecrans noirs dont il prépare fébrilement la 10e éditionn l’an prochain.
Mais quelques anciens se souviendront de l’étudiant engagé qui enflammait les campus pendant une période difficile au plan des libertés individuelles, qui fit quelques tours à la prison politique, qui fut enseignant de lycée pendant quelques années avant de faire quelques piges au ministère de la Culture. Jusqu’au moment où il décida de se lancer dans les métiers du cinéma, avec le succès que l’on sait.
Bassek ba Kobhio a toujours été une " grande gueule ", polémiste à souhait, n’ayant jamais peur de provoquer. Est-il pour autant un homme politique ? " B.B.K:Tout ce que je fais, tous les actes que je pose ont toujours été essentiellement politiques, dit-il avec force. Ils visent à contribuer au changement de la cité, à la promotion des habitants de cette cité. Ils ne visent pas à faire de moi un gestionnaire de la cité, j’en conviens et je l’assume : la place d’un artiste, de quelqu’un qui prétend au statut d’intellectuel, est du côté de la réflexion, de l’invention, du côté des idées, pas de la gestion. Venant d’une famille modeste et père d’un enfant à 22 ans, j’ai dû au sortir de l’université de Yaoundé travailler quelques années dans l’administration. Je savais le jour que j’y entrais qu’il me faudrait en sortir le plus vite possible, si je voulais redevenir libre. Vouloir faire reculer la bêtise est un état d’esprit politique très fort, très engageant, avec parfois l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau.” Une indication claire sur le ton des échanges qui suivent.
Quel regard portez-vous sur la scène politique camerounaise ? B.B.K:Un regard déçu, par rapport à ce qu’on aurait pu attendre des hommes politiques dans un pays qui est l’un des rares d’Afrique noire à avoir acquis son indépendance par la lutte armée, qui a eu pendant deux à trois décennies l’un des meilleurs systèmes scolaires et l’une des meilleures universités d’Afrique. Notre démocratie s’affirme trop lentement, et ce n’est pas que le fait du pouvoir. Nous avons connu, depuis le début des années 90, une opposition truffée d’opportunistes ou de gens dont c’était le seul moyen de se signaler. Ça ne donne pas une scène politique saine et dynamique. Mais en définitive nous en sommes tous responsables : un peuple a les dirigeants et la classe politique qu’il mérite.
Pouvez-vous réagir à l’évocation de chacun de ces noms : Dakollé Daissala... B.B.K:Un privilégié qui a su rallier à sa cause des exploités de toujours. Son statut a changé en mieux, mais eux demeurent parmi les damnés du Cameroun.
Adamou Ndam Njoya... B.B.K:Un honnête homme, trop croyant, et à qui il manque cette dose de démagogie hélas nécessaire à l’homme politique.
Henri Hogbe Nlend... B.B.K:Il ne connaît pas le pays profond, et il a aussi répondu aux sirènes de l’opportunisme. Je n’ai jamais compris son alliance de 1992 avec l’Undp qui se réclamait être le prolongement de l’Unc d’Ahidjo. Um Nyobe a dû se retourner là où il est.
A. F. Kodock... B.B.K:Comme Hogbe, il assassine chaque jour un peu plus le Mpodol, mais, lui, connaît très bien ce pays et ses dirigeants, et c’est une bête politique sans foi ni loi, l’essentiel étant pour lui de s’en sortir, quitte à s’en sortir seul.
Paul Biya... B.B.K:Un homme bourré de chance et qui, malheureusement pour nous, depuis son retour au Cameroun après ses études, n’a jamais su ce que vaut le prix du taxi, le carburant ou le beignet-haricot, puisqu’il a démarré par un poste élevé dans l’administration. Nommé ou coopté depuis la sortie de l’université, il est devenu président de la République sans avoir jamais connu de compétition électorale, sans avoir jamais connu le risque que court un préparateur de putsch, en feignant l’inoffensif, jusqu’à tromper le rusé Ahidjo qui s’est gourré royalement sur son compte. Plus enrobé de chance, je connais pas. Mais du coup, l’opinion du peuple, il n’en a cure, parce que c’est pas par sa volonté qu’il est là. La seule fois d’ailleurs où il y a eu réelle élection, en 1992, il a touché à la réalité de cette opinion. Seule semble compter pour lui une paix de surface qui préserve son pouvoir, et ça, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas réussi. Si la politique était l’art de durer, sur ce plan-là il y a réussi.
Bello Bouba Maigari... B.B.K:La démocratie n’est pas une cour royale, encore moins une dynastie ethnico-politique. Il semble avoir été formé pour régner, pas pour diriger un mouvement politique en démocratie. Sa plus grave erreur politique est de n’avoir pas laissé Samuel Eboua diriger l’Undp initiale. Conséquence : moins de 20 ans après le début de son mouvement, il ne représente plus rien, ni à l’assemblée, ni au gouvernement où il est esseulé. Les Kodock et consorts ont réussi à faire de l’Upc un parti tribal, lui a réussi à conforter la perception d’une Undp «nordiste» et musulmane.
Anicet Ekanè... B.B.K:Il comprend mieux le pays avec le temps qui passe, mais il a encore trop dans la tête des schémas étrangers de l’action politique. Le Cameroun, ce n’est pas un mai 68 français permanent. Il ne suffit pas que de pousser pour que le château de sable s’effondre. Il a pour moi une grande qualité : il s’intéresse à l’art et aux artistes. Sur ce plan, c’est le Grégoire Owona de l’opposition.
Moukoko Priso... B.B.K:Son discours n’aura aucune prise sur les Camerounais. La politique, c’est aussi l’art de savoir se hisser ou s’abaisser au niveau de votre public cible.
John Fru Ndi... B.B.K:Un des rares hommes politiques camerounais, après Ruben Um Nyobe ou Ernest Ouandié , qui ait fait rêver les Camerounais. Mais cela a duré l’espace d’un court matin. Sa formation générale et politique est apparue par la suite trop limitée. Il n’est pas jusqu’à ses fervents défenseurs d’alors qui se demandent où nous en serions aujourd’hui s’il avait gagné.
Quelle réflexion vous inspire cette déclaration d’Achille Mbembé: «l’Upc doit mourir pour renaître» ? B.B.K:D’abord je veux être clair. Je n’ai jamais été upéciste, en dehors du fait que tout Camerounais patriote a quelque chose d’upéciste en lui. L’amalgame est toujours vite fait, dès qu’on est bassa’a et libre d’esprit, d’être enrégimenté dans l’Upc. Mais je ne peux pas appartenir à un parti, j’abhorre trop la discipline de groupe pour le faire. Il demeure que si j’avais été là avant l’indépendance, j’aurais été upéciste. Etre upéciste, ça ne voulait pas dire alors appartenir à un parti, ça voulait dire être pour la liberté, face aux colons et aux collabos. Pour revenir à votre question, je dirais que l’esprit fondateur de l’Upc ne cessera jamais d’animer les nationalistes camerounais. Mais l’Upc en tant que grand parti, c’est fini. Les opportunistes et les dogmatiques l’ont sabordé. Il faut savoir refermer des portes et enterrer les morts. S’accrocher au sigle désormais galvaudé, c’est peut-être contribuer davantage à assassiner l’Upc. L’Upc clandestine, combattue, constituait une raison d’espérer, espérer quoi ? Peu importe, à partir du moment où on pouvait espérer un autre futur, un peu comme les juifs attendent le Messie, que les chrétiens espèrent son retour, parce que les peuples ont besoin de mythes.
Quel bilan tirez-vous de la gestion économique du Cameroun ? B.B.K:Nous avons été un pays autosuffisant. Nous entendions parler du Fmi comme d’un ogre lointain. Nous avions juré de ne jamais passer sous ses fourches caudines. Nous y sommes depuis et en plein, sans pouvoir entrevoir le bout du tunnel. Nous sommes passés d’une colonisation directe d’avant indépendance à une néocolonisation après, et nous sommes aujourd’hui sous tutelle du Fmi et de la Banque mondiale. Ce n’est guère plus enviable.
L’ajustement structurel recommandé par le Fmi et la Banque mondiale, peut-il sortir le Cameroun de la pauvreté? B.B.K:Non. Définitivement non. Il fait simplement de nous des acheteurs fiables et disciplinés, un peu comme un usurier souhaite que son débiteur ne soit pas ruiné mais demeure en dessous du seuil de l’émancipation .
D’aucuns estiment qu’après 23 ans de règne, Biya reste le moindre mal et appellent à une révision de la Constitution pour le maintenir au pouvoir après 2011... B.B.K:On ne peut pas être un président performant sur 25 ans. Les grandes nations modernes l’ont compris, d’où la disparition progressive des rois et des empereurs. Ceux qui veulent cette éternité au pouvoir ne veulent pas du bien à Biya et pensent à eux-mêmes et à leurs privilèges, ou alors font du bruit pour ne pas être reprochés de n’en avoir pas fait. Si Paul Biya veut se donner une chance d’être inscrit sur la tablette réduite des grands hommes d’Etat, il lui faudra songer à partir mais en organisant, et son départ et son après. Voyez comment les Camerounais ont oublié tous les méfaits de la dictature d’Ahidjo, l’homme des camps de concentration de Yoko ou de Tcholliré ou de la Bmm de Yaoundé, simplement parce qu’il a su gérer son départ, au moins dans les premiers temps ? Ceux qui disent le contraire à Biya sont exactement de la même trempe que ceux qui ont conseillé à Ahidjo de revenir en 1984, au risque réussi de ternir son beau geste du 6 novembre 1982 et de finir enseveli en terre étrangère.
Dans les conditions actuelles, avec les lois actuelles et les mentalités de l’administration, l’alternance politique, par la voix des urnes, est-elle possible ? B.B.K:Non. On gagne des élections contre un ou plusieurs adversaires. Pas contre des urnes.
Une certaine opinion pense que le mal du Cameroun provient de l’Occident... B.B.K:Non. Chaque peuple est comptable de ses victoires et de ses turpitudes. Il y a eu un moment pour les récriminations de l’homme noir, il y a longtemps que nous devrions en être au stade de l’auto flagellation. Nous sommes comptables de tous nos malheurs, comptables même des classes politiques que nous choisissons ou laissons nous gouverner.
Comment entrevoyez-vous l’après-Biya? B.B.K:Personne n’imaginait qu’Ahidjo aurait ce sursaut de patriotisme en choisissant de se faire remplacer pacifiquement par Paul Biya. Pourquoi Biya, plus formé que son prédécesseur à l’histoire des rois et des gouvernants étant donné les études qu’il a faites, ne nous surprendrait pas agréablement? Si Biya s’occupe de manière patriotique de sa succession, alors on peut être modérément optimiste, parce que connaissant le Cameroun politique d’aujourd’hui, avec des acteurs prêts à tout brûler plus par intérêt personnel que par conviction, on ne peut être sûr de rien. Par contre, si Biya ne s’occupe pas de son vivant de sa succession, même dans son propre camp, c’est le cataclysme annoncé. Il y a au Cameroun cent fois plus de raisons que ça explose qu’il n’y en avait en Côte d’Ivoire. Savez-vous d’où vient la crise ivoirienne ? Du fait qu’un président, fût-il gérant de l’indépendance, ait cru qu’il était immortel, ait en plus laissé à côté d’une constitution d’ailleurs claire une réalité floue. Bédié et Ouattara étaient du même bord, mais le flottement de quelques jours à la tête de l’Etat, dû au conflit larvé du successeur constitutionnel face au gérant effectif de la réalité du pouvoir dans les derniers temps de Houphouët, c’est là le vrai fondement de la crise ivoirienne. Le reste, c’est des extravagances d’un limon boueux. Il faut le dire et le redire pour encourager les gouvernants à gérer leur après. J’ai peur à l’après-Biya, sauf si, comme je l’ai dit… Je crois même que la manière dont Biya choisira de partir du pouvoir et ce qu’il aura pris comme dispositions pour une succession pacifique scellera définitivement son destin historique.
Des voix nostalgiques en arrivent à regretter «l’époque Ahidjo». A considérer le seul plan de la liberté d’expression, pouvez-vous regrettez ce passé? B.B.K:Pour des simples pièces de théâtre, pour des simples articles, pour de revendications estudiantines fondées, pour des lectures particulières, pour des commentaires personnels sur la gestion du pouvoir, j’ai connu encore élève ou étudiant les portes 221 et 222 de la tour de la délégation à la sûreté, j’ai connu l’ascenseur lugubre du Cener, j’ai humé la vie animale de la BMM, alors ne comptez pas sur moi pour regretter l’époque Ahidjo. Sous Biya j’ai quand même écrit «La fin du maquis» ou «les eaux qui débordent» sans être convoqué. Ça ne veut cependant pas dire que l’âge d’or de la liberté était arrivé.
Vous parliez de revendication estudiantine, vos camarades d’université se souviennent précisément du leader estudiantin. B.B.K:C’est moi qui ai dirigé la grève qui en 1979 a annulé pour les facultés de lettre la licence à bac + 4 et qui a ramené la licence en droit de bac + 4 à bac + 3. Ce furent des moments intenses. A l’époque déjà, la coïncidence de l’attaque de l’armée Upc à Djoum avec enlèvement du sous préfet, avait amené certains flics à penser que j’étais un point essentiel du Manidem.
Vous vous en êtes sorti? B.B.K:J’ai dû avoir la chance qu’ils se rendent compte qu’il n’en était rien. «Au cœur d’une œuvre», une émission de critique littéraire animée avec Gerba Mallam, vous a révélé au public dans les années 80. Qu’est-ce qui vous guidait dans le choix des œuvres ? B.B.K:La dimension politique. La dimension littéraire certes un peu aussi, mais surtout je recherchais des œuvres qui donnassent prétexte à commentaire socio-politique.
Rétrospectivement, et quand vous revoyez le contexte politique de l’époque, quelle appréciation portez-vous sur cette émission? B.B.K:Le plaisir d’avoir pu contourner la censure m’excite encore. Nous avons connu des censures, des suspensions de l’émission, mais nous revenions chaque fois sous une autre dénomination, et j’étais en face de l’un des trois ou cinq meilleurs journalistes camerounais de tous les temps, ce qui était davantage motivant.
La littérature n’était-elle pas un prétexte pour faire une incursion dans le champ politique? B.B.K:Si, bien évidemment, comme je vous l’ai dit, comme pour tout ce que je fais : la littérature, le cinéma, c’est pour intervenir en indépendant sur le champ du politique. Simplement là, je suis mon seul chef de parti, je suis mon seul militant, même si j’espère des lecteurs, des auditeurs et des spectateurs qui me suivent. Je n’ai pas le sens de la discipline pour être membre d’un parti, je n’ai pas le sens de la compromission et même du compromis pour diriger un parti. Quand on est membre ou dirigeant d’un parti, quand on veut gérer la cité, il faut avoir choisi de se salir les mains, de les plonger dans la merde et dans le sang pour reprendre un personnage de Sartre. C’est pourquoi l’anarchie est la seule pratique positive de l’artiste ou de l’intellectuel qui veut le demeurer.
L’anarchie? Tout casser, tout briser? B.B.K:L’anarchie, comme toutes les pratiques et toutes les idéologies, évolue avec son époque. L’anarchie aujourd’hui, c’est le refus d’être enrégimenté dans une discipline de groupe, c’est le droit permanent de dire non, c’est le culte de la critique continue, c’est le summum de la liberté en somme.
D’après l’homme de la rue, on a assisté à une éclosion de la parole avec le Renouveau. Comment expliquer cette baisse de ton alors qu’on se serait attendu à voir les gens affirmer des convictions plus fortes? B.B.K:Je crois qu’il s’agit là d’une question de contexte et de perception. Quand on regarde aujourd’hui ce pour quoi on était convoqué à la police sous Ahidjo, on en rit. De même, avec le temps, ce qui était considéré courageux en 1985 est devenu commun aujourd’hui. Pouvait-on caricaturer Biya à l’époque comme le font nos humoristes ? Hésitez-vous le moins du monde à me poser n’importe quelle question ? Pouvait-on lire dans la presse qui en était à ses balbutiements ce qu’on y voit aujourd’hui ? Simplement, la résonance de ces temps-là a changé, l’air est plus grand et l’écho moins évident. Et puis il faut quand même évoquer la question du défaitisme qui gagne facilement les peuples. En 1990, on donnait à Biya cent jours pour tomber. Quinze ans après, il est toujours là, de quoi tempérer des ardeurs, d’autant qu’entre temps, beaucoup de ceux qui poussaient à la révolte de la rue se sont rangés au sein du pouvoir avant, pour certains, d’en être éjectés ; que d’autres ont donné les marques de leurs propres limites démocratiques, et que d’autres encore se sont réfugiés dans ces organisations internationales qui gèrent notre colonisation indirecte, pour reprendre vos termes. Peut-on être nationaliste en 2005 et travailler à la Banque mondiale ou au Fmi?
En 1986, vous disiez dénombrer à peine 11 intellectuels au Cameroun. Pour la jeune génération, pouvez-vous nous rappeler les critères et quelques noms? B.B.K:En 1986, il était plus évident peut-être de repérer les intellectuels parce que la situation générale était davantage à la limitation des libertés, là où l’intellectuel doit proclamer sa différence, au point que les voix intelligemment dissonantes étaient faciles à détecter. Dans ma définition de l’intellectuel, il y a le minimum d’avoir un projet de société. Quelle que soit la discipline qui vous permet de prendre la parole, il y a que ce projet soit particulier, il y a que vous viviez vous-même de manière à appeler cette société, et il y a que les autres sachent quel est votre projet. C’est pourquoi il n’est pas d’intellectuel sans engagement, sans dissidence. Il n’est pas d’intellectuel sans création et sans publication, directement ou indirectement. Il n’est pas d’intellectuel sans action et sans exigence minimale de probité. A la fin des années 70 et au début des années 80, des personnalités comme Marcien Towa, Jean Marc Ela, Engelbert Mveng, Eboussi Boulaga, Mongo Béti, méritaient le noble nom d’intellectuel. Puis avec l’avènement de ce que l’on a appelé la démocratie, le multipartisme, des instincts tribaux ou purement opératoires pour des visées opportunistes ont davantage clarifié des positions. Si des gens comme Jean Marc Ela ou Englebert Mveng ou Eboussi le sont demeurés, on ne peut pas le dire de tous les onze noms que j’identifiais au départ. Vous voyez que je ne parle pas de Njoh Mouelle, ou Joseph Owona, ou Fame Ndongo, alors qu’ils ont publié, qu’ils ont même été assez prolifiques. C’est qu’on peut tout au plus être scribe, pour reprendre un titre de livre de Fame Ndongo, on ne peut pas assumer son devoir de dissidence en servant le prince en même temps.
Que diriez-vous de Mono Ndjana qui a quitté le Rdpc? B.B.K:Mono Ndjana n’a pas quitté le Rdpc, c’est le Rdpc qui l’a mis sur la touche. On ne devient pas intellectuel par rancœur, par esprit de revanche, on l’est par conviction. Je vous rappelle qu’en 1987 ou 88, avec quelques autres dont David Ndachi Tagne et Mono Ndjana, nous donnons une table ronde à l’université de Yaoundé. Le lendemain, la police tombe sur nous tous. C’est Mono Ndjana, mis en minorité au cours du débat, alors qu’il défendait ses opinions comme nous défendions les nôtres, qui est passé au rapport. Depuis, il m’est inconcevable que Mono Ndjana puisse se prévaloir de la moindre qualité d’intellectuel. On ne peut pas, battu sur le plan des idées, se transformer en flic et se présenter à nouveau pour débattre des idées. La révolution russe de Lénine s’est stalinisée du fait de personnages comme lui.
Un constat : c’est de l’étranger que la plupart des voix dissidentes s’expriment sous le Renouveau : Célestin Monga, Achille Mbembe, Jean Marc Ela… B.B.K:Ne les mettez pas tous dans le même sac. Jean Marc Ela a été contraint à l’exil. Achille Mbembe s’y était retrouvé malgré lui, et a choisi d’y demeurer. Celestin Monga est parti pour la Banque mondiale, ça n’a rien à voir avec l’exil de Jean Marc Ela que je vois chaque fois à Montréal avec douleur. Et puis, les choses ont évolué depuis, et la résonance d’un discours intellectuel africain n’a plus besoin de partir uniquement de Paris. La présence au Cameroun est devenu un devoir de l’intellectuel lorsqu’il le peut. On change une société en y vivant et en vivant ses réalités. Ce que j’ai considéré comme un handicap pour Biya, à savoir de n’avoir pas vécu la souffrance commune du Camerounais à son retour des études, est valable pour tout Camerounais qui ne connaît pas les coupures d’électricité et d’eau, les tribulations d’un cortège funèbre en région babimbi au mois d’août. Je crois en définitive qu‘il en va de l’efficacité même du discours de l’intellectuel, de plonger ses racines dans les réalités quotidiennes du peuple auquel il s’adresse et pour lequel il parle. Les restrictions de liberté, elles peuvent exister, mais parce qu’on est à l’intérieur, elles se retrouvent agrandies par la justesse et l’acuité du propos circonstancié.
Comment comprendre alors «l’appel des intellectuels» qui, en 2004, se sont alignés derrière Biya pour la présidentielle d’octobre? B.B.K:J’ai une toute autre définition de l’intellectuel.
Vous-même, on a l’impression que vous vous cachez pour affirmer désormais vos convictions marxistes. On croit reconnaître vos traits derrière l’instituteur de Sango Malo… B.B.K:Je n’ai jamais caché mes convictions. J’ai toujours été anarchiste, teinté il est vrai d’un fort marxisme il y a quelques années. Quand j’ai fait mes premiers voyages en territoire communiste, j’ai fait la grande différence entre le marxisme et l’application du marxisme. Aucune idéologie ne vaut qu’on embrigade les gens pour le privilège de quelques détenteurs de «la vérité», qu’on laisse affamé un peuple par fierté, qu’on crée un goulag. Cuba et l’Urss, qui auraient dû être des exemples de nation réussie, ont montré les limites de la vérité unique et définitive. L’anarchie des débuts de la révolution russe ou de la prise de pouvoir des Castro et Che Guevara est ce qui a manqué le plus au communisme en action. Je nuance mes propos des vérités que m’assène le quotidien des peuples. Je ne renonce pas à mes convictions, je les affine. L’erreur de l’instituteur de Sango Malo est de n’avoir pas su que l’essentiel est de rechercher la vérité, pas d’être convaincu de la posséder.
Achille Mbembe a fait le choix de l’exil. Au nom de la parenté idéologique et de votre jeunesse commune, vous auriez dû le suivre… Pourquoi est-ce que j’aurais dû ? Il y a le Achille Mbembe du temps d’Ahidjo. S’il rentrait, il aurait été à coup sûr appréhendé parce que parler simplement de Um Nyobe était un crime. Et à ce moment-là, je lui ai conseillé de ne pas rentrer, et Jean Marc Ela et Titi Nwel et moi et quelques autres nous avons enterré son père. Par la suite, l’exil n’a plus été pour lui une obligation mais un vrai choix. Mais je vous l’ai dit, s’il ne faut pas opposer les exilés aux travailleurs de l’intérieur, il faut reconnaître qu’aujourd’hui ce qui manque c’est les insoumis de l’intérieur. Alors peut-être est-ce Achille qui doit songer, non pas forcément à revenir, mais à venir plus souvent. Mais il convient aussi de le dire, Achille et moi avons souvent été différents : à l’école, il était un grand croyant, militant des mouvements des jeunes catholiques, alors que je m’interrogeais déjà sur Dieu. Aujourd’hui, il a une notion très individualiste de la famille, je suis demeuré peut-être trop attaché à cette cellule à laquelle on appartient par la naissance. Simplement, ce qui nous a toujours lié, c’est la mystique du travail, le refus de la vérité définitive, le devoir de contestation de tout, l’anarchie en somme, même s’il n’acceptera pas ce terme, et même si nos convictions connaissent des lignes de démarcation souvent étanches. Mais malgré nos différences et peut-être aussi pour ça, je suis fier de l’avoir pour ami. C’est certainement la preuve que mon acceptation de la différence, mon ouverture au débat, ma quête inlassable de la vérité ne datent pas d’aujourd’hui.
En dehors des aléas politiques du genre «après-Biya heurté», êtes vous optimiste pour le Cameroun ? B.B.K:J’ai beau m’efforcer à l’être, il y a plein de facteurs qui incitent à l’inquiétude, le plus important d’entre eux étant que les adolescents qui grandissent ont fait de l’argent le but ultime de leur vie. Aucune république, aucune nation au monde ne s’est bâtie sur le socle de la feymania, alors que le rêve des jeunes aujourd’hui c’est la richesse par tous les moyens. Il n’y a plus ce rêve d’être Einstein ou Cheik Anta Diop. Ce n’est pas Chicago qui a fait l’Amérique, c’est Harvard et Hollywood. Ce n’est pas Marseille qui a fait la France, mais Descartes et le quartier latin.
Il faut repenser l’école pour donner à rêver de grands destins aux enfants, et s’il faut repenser l’Ecole, il faut repenser la politique et le politique, et ça ce ne sera pas le fait des politiques, ça ne se fera que sous la pression du peuple, qui lui-même n’agira que sous l’impulsion intellectuelle de penseurs libres, dissidents, en quête inlassable de vérité, et qui publient et diffusent à chaque étape de leur quête, leur vérité provisoire: des intellectuels. C’est le devoir de l’intellectuel, de l’écrivain, de l’artiste, de blâmer le présent et de penser l’avenir, car il est celui-là qui, comme me le disait Cheik Anta Diop un mois avant sa mort, a raison… vingt ans plus tard.
C’est pourquoi il ne peut qu’être en conflit permanent avec le pouvoir politique, arc bouté sur le présent. Vous voyez, on n’en sort jamais, de la politique. L’intellectuel, le créateur, l’artiste est, en dernière instance, un politique en dissidence, mais un politique forcément, s’il veut mériter de son peuple.

mardi 1 janvier 2008

LISTE DES 44 MILLIARDAIRES QUI ONT PILLES LE CAMEROUN

LISTE DES 44 MILLIARDAIRES QUI ONT PILLES LE CAMEROUN PENDANT QUE LE PRESIDENT BIYA DORMAIT TRANQUILLEMENT DANS SON VILLAGE A MVOMEKA

POLYCARPE ABAH ABAH
Actuel ministre des finances
2
A.SIYAM SIWE
INCACERE A DOUALA
3
ONDO NDONG
CONDAMNE A UNE PRISO N FERME DE 50 ANS
4
GERVAIS MENDO ZE
MINISTRE DELEGUE A LA COMMUNICATION
5
REMY ZE MEKA
Actuel ministre délégué à la défense
6
PIERRE DESIRE ENGO
Incacéré
7
EDOUAR AKAME MFOUMOU
Ex minefi
8
EDOUARD ETONDE EKOTTO
En examen
pour les détournements au port de Douala, dans l’ affaire Siyam siéwé
9
ATANGANA MEBARA
Ministre des affaires étrangères
10
MARAFA HAMIDOU
Ministre de l’AT
11
ZACHARIAS FORNJIDAM
Actuel directeur des chantiers navals
12
NJANKOUO LAMARE
Ex dg caisse autonome d’ amortissement
13
CHARLES METOUCK
Actuel dg de la sonara
14
PETER AKUMCHI AWA
Ex tpg de Douala, puis de Yaoundé et puis directeur du trésor. En retraite !
15
ETOUNDI OYONO
Actuel directeur du port d Douala
16
Ibrahim TALBA MALLA OUMATE
Ex dg caisse de stabilisation des produits pétroliers et PCA de la même boite.
17
ARISTIDE MARTIN OKOUDA
Ex ministre des travaux public
18
YVES MICHEL FOTSO
VICE PRESIDENT GROUPE FOTSO
19
JEAN BAPTISTE BOKAM
Actuel secrétaire d’état à la défense
20
URBAIN OLANGENA AWONO
Ministre de la santé
21
IYA MOHAMED
Dg sodecoton et président de la fecafoot
22
JOSEPH EDOU
Incarcéré
23
GILLES ROGER BELINGA
Incarcéré
24
LOUIS PAUL MOTAZE
Actuel dg Cnps
25
MEVA’E MEBOUTOU
Ex minefi
26
ROGER MELINGUI
Ex dg onpc et ministre du budget
27
PIERRE TITI
Dg du budget
28
SEYDOU MOUCHIPOU
incarcéré
29
GREGOIRE OWONA
Sga rdpc et ministre des relations avec les assemblées
30
PATRICIA ENAM
Ex daf Crtv
31
E MONGORI
Ex directeur communication Crtv
32
NYAMSI MONGUE
Controleur des régies financières
33
CHARLES TAWAMBA
Dg campost
34
Célestin TAWAMBA
Homme d’affaires, dg entreprise Pasta
35
LAURENT NKODO
Dg impots, ex responsable des impots au littoral
36
PAUL NGAMO HAMANI
Administrateur Camair
37
A MANGA MASSINA
Dg douanes
38
REBECCA NDEDI
Inspecteur des impôts
39
ALAIN E MEBE NGO’O
Dgsn
40
PIERRE NYODOG
Dg Tradex
41
LUCIEN MEVA’A
Secrétaire particulier minefi
42
JUSTIN NJOMATCHOUA
Secrétaire général minefi
43
CAROLINE MEVA’A
Cadre minefi
44
FOUMANE AKAME
Conseiller juridique Biya

REACTIONS

lundi 19 novembre 04:29
Les 25 ans de Biya resteront comme le plus grand drame du Cameroun. 25 ans de mange-mille, de Gombo. La corruption au Cameroun touche tous les secteurs, et les plus pauvres sont bien évidemment les plus affectés. Biya a 74 ans, et observez bien, il n'a pas une branche de cheveux blanc, comme Bongo, Sassou, deux grands corrompus devant l'éternel. Cela montre bien la vanité, l'inanité de ces présidents, qui attachent plus d'importance au paraître que d'être efficace à la tête des Etats. Mandela est un grand, eux ce ne sont que des piteux pantins, à la solde des colons. Des petits rois nègres Banania.
FOFANA Le mal-aimé

jeudi 15 novembre 23:25
Au vu des réactions, on ne peut pas dire que Biya est aimé. Je dirais même qu'il est plus que détesté. C'est normal, combien de chefs d'Etat africains seraient élus plus d'une fois, s'ils devaient accepter le verdict des urnes ? On a bien vu qu'au Bénin, Soglo n'a pas fait long feu après les premières élections démocratique de ce pays. Les potentats africains ne sont pas fous, pensez-vous que Bongo, qui est au pouvoir depuis 40 ans, est élu depuis cette date démocratiquement ? Pensez-vous que Denis Sassou Nguésso, Blaise Compaoré, Lanssana Conté, François Bozizé, etc. sont élus démocratiquement ? Il suffit de voir l'état de délabrement des capitales africaines pour comprendre qu'ils ne se maintiennent évidemment que par les armes, et qu'ils finiront sans doute par les armes.
IBO 25 ans d'humiliation
mercredi 14 novembre 20:01

25 ans de pouvoir de Biya, 25 ans de pauvreté, 25 ans du clan Biya, 25 ans de pillage, de vol, de corruption, qui a fait de l'homme camerounais un quémandeur de papier, des femmes camerounaise des prostituées en Europe. 25 ans entachés de meurtres d'opposants, d'exil des cerveaux, et de pillage de la forêt camerounaise. 25 ans de terre brûlée, et de copinage avec l'ancien colonisateur. Voilà les 25 ans de Biya. Et qui entoure[ceux] qui entourent Biya son fiers, fiers de leur exploit.
ibro 25 ans de règne de Biya sans culture
lundi 12 novembre 21:19

Les 25 années de règne de monsieur Biya à la tête du Cameroun m'inspirent le commentaire suivant : La culture d'un peuple dans le sens premier du terme se définit comme un ensemble de mécanismes, systèmes et structures mis en place afin d'assurer pleinement l'alimentation, la protection et partant, le bien-être d'une population donnée. Il apparaît donc d'après cette définition que la culture d'un peuple constitue la fondation, la base, la colonne vertébrale sur laquelle se construit tout modèle de société. La culture serait donc la résultante d'une élaboration cognitive supérieure qui tiendrait en compte ; le sentiment commun, la solidarité, l'altruisme... Cela étant il serait important de souligner ici que la culture est le domaine exclusivement réservé des êtres humains car seuls ceux-ci possèdent les capacités morales, intellectuelles et physiques leurs permettant de transformer leurs environnements sociaux, économiques et politiques en fonction des circonstances ponctuelles ! Biya et sa clique devraient méditer un instant sur cette notion de la culture ! Car quand le régime en place ne se base pas sur la culture pour exercer son pouvoir on assiste à des dérives de type autoritaires comme c'est le cas depuis 25 ans. La culture n'existant donc pas et tenant en compte que la nature a horreur du vide d'autres notions telles que le tribalisme, le népotisme, la gabégie, la corruption... viennent combler ce vide. La pauvreté et la mìsère apparaissent donc comme la résultante logique d'une absence de culture.
MR, Déroses MVENG-SAMSON Que l'autre vive et existe selon notre demande de l'indépendance ?
dimanche 11 novembre 17:19

Paris 11/11/2007 = Cameroun, bravo aux 25 ans de M. Paul Biya ? Que chaque Camerounais le pardonne, car il est né avec une tête comme un célibataire à qui on lui montrer le derrière d'un chimpanzé, il ne sait plus ce qu'il fait dans sa vie. le Cameroun restera toujours Camerounais de tous les temps, nous savons qu'il gouverne très mal le Cameroun seulement que tous nous le voulons en paix civile à jamais, ce qui nous donne la sagesse de tous les âges et de tous les temps à ce que chacun de nous puisse se réveiller calmement et se mettre au travail pour édifier à notre forme et notre façon la République de notre vie ? Il arrive parfois d'avoir un être à la tête de nous qui déraille bien et ne fait rien de camerounais qu'un grand vendu esclavage de son esprit qu'on ne sait pas ce qui lui arrive sur terre, pour redresser le Cameroun, chacun doit participer grandement afin que nous trouvions dans nos rangs la vraie personne de notre vie pour un pouvoir National de grande classe du peuple camerounais, il a eu tort de signer des accords avec la France à qui on a quitté depuis 1960 à ne plus revenir dans nos terre nous donner des ordres et piller tout de nos mains à travers un très mauvais gouvernement d'une personne qui croit bien faire, on s'est trompé tous, c'est pas grave je vais réparer tout de bon coeur pour une autre vie meilleure du Cameroun. Que tout soit nationalisé dans le pays afin que seul la mainmise de chaque Camerounais soit posée sur chaque mine et ressources du Cameroun pour choisir par option ce que nous devons extrader pour le transformer sur place et virer aussi produire, de là chacun aura bien sa part de ce qui lui revient au Cameroun et de tous les Camerounais qui se trouvent dans le tiers monde quand chacun reviendra il trouvera sa part dans la banque de sa région, la nouvelle option du Cameroun nous réserve des surprises à ne plus jamais acheté sur la terre camerounaise des objets des Blancs déjà amortis et jetés qu'ils envoient vers le Cameroun pour la deuxième main ou troisième, certains déjà pourris... Fini le Cameroun des occasion de tout ce qui est jeté en Europe et au Canada que de la pourriture afin de prendre le peuple Camerounais en sous main et en ordure des déchets des Blancs, en France la voiture neuve ne se vend jamais en espèce ni au comptant, c'est au bout de six mois qu'on vous retire la voiture avec des fausses traites à payer, après la repeindre et envoyer dans les gouvernements des pays pauvres, fini ce Cameroun de la maltraitance indigne de l'homme Blanc, les peuples du Cameroun sont interdits de travailler que pour l'exportation du Cameroun vers la France ; et les autres pays du monde, car eux s'occupent de tout conserver tout ce qui est neuf et vendre ce qui est déjà pourri à notre République, ce sont les signatures de M. Paul Biya jusqu'à qu'à sa fin de mandat que de détruire notre Cameroun et de tout brader grâce à sa nouvelle femme, un homme qui dédaigne chaque visage Camerounais en lui crachant sur sa figure de la conjoncture, de la justement structurelle et de l'endettement du Cameroun sur ses signature dont aucun Camerounais. Le Capital, le reste des Camerounais ne sont pas reconnus car ils sont surveillés par l'armée, la gendarmerie, la police et les milices de la République dont aucun ne peut jamais évoluer sur le terrain, aujourd'hui je lève les barrières totales à ce drame des Citoyens de la Nation et que les fêtes des Tribus de la République comment fort et si bien pour rire comme avant pendant nos grands parents et de nos Ancêtres. La fin du mandat de M. Paul Biya est d'enlever entre les mains des enfants toutes les arbalètes et les Arcs afin qu'une flèche ne tue pas un oiseau en l'air ou dans le vent ? Fini son pouvoir très colonial dans sa tête, mais de tout supprimer et de rendre les lieux de la République saints et clairs. Quand M. Paul Biya est devant un Blanc il secoue sa queue très bien et signe ici pour s'endetter et payer plus tard avec les parents de sa femme, seulement je suis là il doit revenir en lui et regarder sa race en face, qui n'a plus rien sur place et à la maison à cause de lui le colonial le fils de l'homme Blanc en esclavage, fini la dictature des petits chefs et que la loi du Cameroun frappe tout le monde en faute ? Aucun Camerounais ne doit plus porter sur ses épaules une tête avariée et suffocantes qui endure les odeurs à distance pour que les Camerounais meurent à grand feu ? Le nouveau Cameroun appartient maintenant à toutes nos femmes du Cameroun et du monde afin de réveiller tous nos grands souvenir Antiques en nous pour bien vivre chez nous là ou personne ne peut pas vous chasser ou jeter dehors, notre pays doit apporter du bonheur à tous car Paul Biya, c'est fini l'esclavage et la colonisation aux peuples noirs que chacun revient sur sa terre au Cameroun même si depuis les années il habite en face, aujourd'hui il est libre de revenir sans passeport ni visa, quand aux Blancs tous seront subus l'Aden à chaque Aéroport du Cameroun, les pistes et les routes du Cameroun et de renvoyer dans son pays celui qui n'a pas de travail au Cameroun comme en France de Sarkozy et son valet Hortefeu dégoûtant, pareil comme en France d'assimiler tout et de respecter chaque pays indépendant (à Drapeau à l'ONU ?). Je compte sur vous d'être les meilleurs citoyens du monde en respectant l'autre à jamais et lui rendre la vie facile de s'installer à côté de vous tranquille, fini la bousculade sur l'autre, fini de frapper une femme, fini de frapper un enfant ou son fils nulle part, chaque geste doit être bien contrôlé et réservé à ne plus se livrer à la barbarie de ce gouvernement, de laisser ce qui est dans les poches de l'autre tranquille, c'est à lui, que chacun tient l'autre au respect à ce qu'il soit digne et humain comme moi, la propreté du corps exige afin que chacun soit heureux en lui. Ne plus jamais voir les pagnes sur un étalage du magasin du Cameroun ni sur le dos d'une femme ou homme Camerounais, ni même dans un hôpital, fini les draps de pagne de l'Afrique Occidentale indigne de son corps ? Fini les perruques sur la tête sur une personne camerounaise, même si cette personne a perdu ses cheveux celui-ci doit garder sa tête telle qu'elle est pour l'honneur !Chaque Camerounais dans le monde qui ne parle pas la langue Bublu n'est pas Camerounais, c'est un parasite de la race et de la Nation, c'est obligatoire pour l'honneur des races de chez nous ! Ainsi notre avenir n'attend que nous afin que chacun voit l'électricité allumée dans sa maison pour brancher son vrai frigidaire à viandes et poissons pour les fiols ? Votre Enquêteur International de France M. Déroses Mveng-Samson de la Renaissance des Races du Cameroun à chacun son endroit Ancestral et les vivres neufs et abondants.
DOUDOU Bravo M. Mveng-Samson

dimanche 11 novembre 06:52
Certes, ce n'est ni du Baudelaire, ni du Voltaire, ni du Hugo. Ce n'est pas non plus, le rouge et le noir de Stendhal. C'est spontanément le cri de colère d'un homme qui commente sa souffrance, la douleur de l'exil. Il participe de façon cahoteuse certes, mais avec du coeur, à l'effort indispensable que chaque Africain de l'extérieur, ou noir de la diaspora devrait faire, en vue de conscientiser les populations africaines. Il y a des intellectuels noirs qui ont décidé de briser le tabou, et d'appeler maintenant un chat un chat, tel que : Gaston Kelman, Axelle Kabou, Bolya, Tidiane Diakité, Léonora Miano, Yambo Ouologuem, Mongo Béti, Kourouma et bien d'autres. Mais ils ont beaucoup de détracteurs, ceux qui ont, -comme a dit Axelle Kabou- fait de la dénonciation de la traite, de l'esclavage, et de la colonisation, une source de rente à vie. Certes, mais combien de temps encore le blanc va-t-il continuer à aider ? On ne doit jamais laisser dépendre l'avenir d'un peuple, de la générosité internationale. On ne doit pas dépendre des autres, sinon on est un esclave. Aujourd'hui, l'Afrique noire est esclave du bon vouloir de la communauté internationale. Comment expliquer à cet homme, que sa situation est paradisiaque, alors qu'il doit ingurgiter probablement, des tonnes d'humiliations par jour, et tout cela, à cause de la cupidité de Biya et son clan. Comment accepter encore longtemps, d'entendre des cris de singes, contre les footballeurs noirs, partout en Europe. Comment accepter encore longtemps le risque de lynchage des noirs en Europe, où les meurtres des noirs en Russie. Comment ne pas penser que les noirs courent un risque grave dans l'avenir, avec la montée en puissance partout en Europe des partis d'extrêmes droite ultra-raciste. Même la Suisse qui pourtant, garde dans ces banques, des milliards de dollars de nos potentats africains, a décidé de voter raciste. Seul nos chefs d'états africains, aveuglés par l'avarice, n'ont pas conscience de la montée du péril. Cet homme est un homme clairvoyant, il donne des conseils, il prévient, il donne le signal. Aujourd'hui, l'Afrique noire a 600 millions d'habitants, dans 17 ans elle en aura plus d'un milliard, qui va les nourrir ?
MR, Déroses MVENG-SAMSON Que tout s'arrête après l'injure à son peuple ?

samedi 10 novembre 17:54
Paris 10/11/2007 Cameroun, un peuple hautement qualifié dans les années 50 où le peuple camerounais avait un territoire des pôles économiques de la nation, qu'il fallait aménager les routes pour évacuer tous les produits de toutes ces zones de travail économiques, cependant le noble M. Medou Gaston de Sangmelima seul avait présenté un projet à l'assemblée constituante française en tant que délégué et avait obtenu la construction bitumée de la route Sangmelima-mbalmayo, cette route était bitumée par lui pour évacuer tous les produits des récoltes de Sangmelima, le projet devait continuer de Sangmélima à Oveng, pour le passage à Bitam bitumé pour les poids louds, puis de Oveng à Djoum, de Djoum à Bindom, de Djoum à Samgmélima, bien bitumées toutes pour tout évacuation des produits comme le Cacao, le café l'Evéa, à Bitchee, le Coton, les palmistes, l'huile de Palme, l'arachide, l'huile des palmistes qui servait pour les camions allemands et boite de vitesse, ainsi de suite. Aujourd'hui depuis vingt-cinq ans au Cameroun, le peuple vit dans la merde primitive des grands mots que le Président utilise les mots comme : Conjoncture, Assainissement, Structurelle, Endettement du Cameroun ,et autres maux bidons que chaque citoyen ne comprend jamais depuis. Ca sert à qui ces mots médiocres et inutiles sans attaquer la construction du Cameroun ? Il est recommandé à chaque camerounais qui veut accéder au pouvoir du Cameroun à ne jamais avoir entre ses épaules une tête avariée et vide dedans pour replonger les citoyens dans la pire de la pauvreté, si ces routes déja citées ou il y en a d'autres partout dans le Cameroun, non faites à cause d'un gouvernement vide et mortel sans qu'il y ait de feu électrique dans chaque maison et chaque bureau de la République. A quoi ont servi les signatures de tous ces contrats d'esclavage aux Camerounais, toujours un pays très pauvre dans la boue et les moustiques, les fièvres sans guérison que la mort, puis chaque contrat signé donne au bout de chaque femme camerounaise que le sida et la mort, les lits des hôpitaux sans draps neufs et propres avec des matelas en coton doux et non rugueux, plus les soins adaptés pour vite se tenir debout et vivre bien pour continuer sa vie ? Rien de ce genre, seulement livrer la totalité du Cameroun à la France et aux Blancs qui ramassent tout et creusent partout pour tout emporter chez eux. Une fois que les bateaux sont arrivés chez eux , ils transforment tout et le gardent pour eux pour la France qui jette tout ce qui vient d'être fabriqué. Le Cameroun n'a que ces billets CEFA qui ne valent rien ni au Cameroun, ni en France et en Europe pour acheter les pantoufles, venez vous-même essayer voir ! Chaque Camerounais a une option principale : Le feu électrique, les allumettes ou briquet, un canif ou couteau pour couper, de l'eau pour vivre très propre de dedans comme dehors, vraiment niquel. Tous les points du Cameroun sans eau doivent avoir en permanance des forages des puits d'eau partout même tout le long des chemins de la République pour altérer et arroser le sol pour attirer les pluies pour semer. Un chef d'Etat inutile qui ne sert à aucun Camerounais, qu'il évite de rencontrer en France et ailleurs dans le monde pour ne rien avoir à expliquer. Comment la famille va rembourser des dettes de celui qui n'a servi à rien pour les Camerounais, que pour les torturer à domicile et sur les routes à payer les pourboires de ceux qu'ils n'en ont pas pour vivre assez et construire chacun sa vie pour repeupler le village, la ville de naissance, la Race du Camroun. Si les corps armés et la police leur prennent tout alors qu'il y a un chef d'Etat qui leur gouverne, ça sert à qui un tel gouvernement négatif ? Donc chaque citoyen et citoyenne doit refléchir dans sa tête aux milliers d'options économiques de la République, combien celui-ci a repértorié sur sa liste pour gouverner le Cameroun ? Pour ce qui peut servir à chaque foyer de la Nation et un supplément pour comprendre qu'il existe bien en tant que citoyen de sa Nation. Faut-il encore marcher dans la boue avec un Président NOIR qui signe sans savoir lire et écrire avant ??? Le Cameroun regrette vraiment cette perte de temps mortel des gens qui disent qu'ils gouvernent le Cameroun mais qui ne foutent rien. Y a pas un seul bâtisseur de la ville ou d'un simple village. Voir un chef d'état camerounais qui ne sait pas lire le français, que en France avant la colonisation, la France avait supprimé les Comtes et les ROIS, les Notables qui tous foutaient l'économie française dans la merde sans travailler mais d'aller chercher les récoltes par force chez les paysans. Et le Cameroun fait la même chose, le chef d'Etat a la trouille de le faire sans dire au peuple camerounais qu'il fait encore partie des esclavages de France sous son gouvernement et les Camerounais attendent toujours un gouvernement de bâtisseur de la Nation. Avec vous, vous allez refaire le Cameroun tout de suite et très bien luisant et propre de partout pour que ça brille, sans ça vous n'êtes pas camerounais, que des êtres bidons qui cherchent à vivre que là où c'est propre. Il faut maintenant le faire devant sa maison et vite. Celui qui ne sait pas faire son travail au niveau de l'Etat, la population doit aller le jeter dehors et embaucher vite une autre personne, un homme ou une femme et que ça marche. Que chacun d'après ses connaissances doit le prouver dans la Région et être très actif et convaincant et non un encombrement et un tassement dans une fonction d'état qui n'est pas à lui. Je veux des êtres avec des taxes dans la tête pour tous ceux qui viennent piller le Cameroun et les rives des côtes des mers du Cameroun afin que cet argent les Camerounais puissent construire des bateaux et des chaloupes pour qu'un seul poisson ne quitte plus les mers du Cameroun, et la nourriture dont les familles pleurent sans rien à manger chez eux parce que c'est parti à l'exportation débile ? Fini la nourriture du Cameroun qui quitte les ports du Cameroun, c'est uniquement pour le Cameroun, La Guinée équatoriale, le Gabon, puis tous les pays enclavés de l'Afrique qui n'ont pas vu la dorade dans l'assiette vont la manger avec nos légumes du Cameroun. Que l'importation ne serve que les pays Africains et les Caraïbes jusqu'à ce qu'ils regagnent leur Afrique tout de suite. Je compte vraiment sur chaque tête sage et bien comme la mienne afin de revivre un vrai changement de vie de notre pays. J'ai dit que les ressortissants de la Guinée équatoriale ne doivent plus jamais venir au Cameroun dans leurs terres munis d'un passeport ou un laissez passer, que chaqu'un circule aisément autant qu'il veut même construire un toit dans le village de ses ancêtres et puisse retourner quand il le souhaite en Guinée, car j'ai encore des légumes pour tous. Que ça marche vite pour tous et que chacun complète la suite de notre survie, c'est fini le dépot de nourriture en France "Rungis qui nourrit les insultants du peuple camerounais sur leurs récoltes arrivées en France, plus de Rungis, plus d'ADN et les expulsions de france. Que chacun mange chez lui avec ses récoltes ? Votre Enquêteur de France, M. Déroses MVENG-SAMSON le précieux du Cameroun et l'Assiette pleine et propre. Non. corrigée?
OVAMBO Hélas

vendredi 9 novembre 14:17
Adamou Ndam Njoya affirme que "le Cameroun est une monarchie qui ne dit pas son nom". C'est vrai, c'est vrai pour le Cameroun, mais c'est vrai aussi pour le Gabon, le Congo Brazzaville, la Guinée Conakry, le Tchad, le Burkina, le Togo, enfin, presque tous les pays d'Afrique francophone, à l'exception peut-être du Sénégal et du Mali. Les satrapes d'Afrique francophone ne veulent pas ce faire introniser officiellement roi, surtout après les facéties de Bokassa qui avait provoquées l'hilarité planétaire. Mais en réalité, il se sont fabriqué - et adaptés à lui - un système qui garantit les mêmes fastes, la même fortune personnelle qu'une royauté. Tous cela a un prix, pour pérenniser le système, il faut une protection, et puisque les militaires africains ne sont pas fiables et ethniquement antagonistes, les rois d'Afrique ont passé un pacte avec l'ancien colonisateur, (les fameux "accords militaires"). Toutefois, les Français ne sont pas des philanthropes, il n'y a aucune raison de protéger des rois nègres fantasques gratuitement, et les pays d'Afrique sont globalement riches en matières premières. Ainsi, depuis, 47 ans "d'indépendance", de scandales, de corruptions, de vols, de pillages, de massacres ont ponctué l'histoire de cette Afrique francophone souveraine. Malheureusement nous ne sommes pas au bout du tunnel, les despotes africains sont sans scrupule, sans pitié, sans coeur, sans honte, et ils continueront temps que les masses africaines ne se soulèveront pas. Seule une révolution culturelle libérera l'Afrique des griffes des vautours.
MR, Déroses MVENG-SAMSON Que chaque Camerounais refait sa tête pour bien faire ?
vendredi 9 novembre 12:26
Paris 9/11/2007 Cameroun, Pour les 23 ans de M. PAul Biya ? Nous Camerounais savons que les 23 ans du président sont dans le Cameroun le manque de bâtisseur de la République qu'un président des signatures des dettes du Cameroun redevable aux Blancs qui viennent arnaquer le peuple camerounais à ses côtés, vu la couleur de peau de sa femme, les Blancs ne prennent possession de notre Cameroun que pour tout emporter en Europe et laisser le sol du Cameroun vide d'ici son départ. Il manque dans tout le Cameroun depuis 23 ans de l'électricité dans les maisons déja construites ; il manque des puits d'eau dans les zones sèches où il n'y a pas des rivières dans le département, pour que les habitants puissent boire de l'eau potable filtrée avant de l'avaler ; il manque les bâtiments dans le pays pour les conférences et la vraie culture comme en Europe avec de très grandes surfaces pour naviguer ; il manque du ciment camerounais pour bâtir le Cameroun rue par rue, et village par village ; il manque depuis les routes bitumées de toutes les directions du Cameroun goudronnées par le mazout du puits de pétrole du Cameroun dont il a signé le contrat avec les Blancs pour tout vider et tout emporter à l'étranger sans qu'aucun Camerounais puisse avoir de la lampe tempête allumée chez lui afin que les enfants puissent étudier dans l'obscurité de la maison. Toute l'essence part aux pays des Blancs et le Cameroun reste honteux de tout devant un chef d'Etat camerounais qui vend tout de son vivant. Quand celui-ci se trouve en France ou ailleurs en Europe, il dort dans du duvet dans un hôtel et des repas copieux que pour sa famille et jamais pour aucun Camerounais. Lle Cameroun manque d'avions de transports pour le peuple camerounais pour voyager. On vend au Cameroun et à l'Afrique des AVIONS complètement d'occasion qui vont tuer plus. Le peuple travailleur manque dans les bureaux de branchements des machines à écrire électriques, des ordinateurs pour travailler et communiquer dans le pays et dans le monde. Y a rien du tout du fait que le Président s'en fout. Il manque à chaque Camerounais de l'argent pour l'achat d'une torche de poche la nuit ; pas un canif pour couper une liane ou un rotin, rien. A quoi a servi dans le Cameroun un chef d'Etat qui ne fait rien, qui fait que les rues de Yaoundé dans l'intérieur des quartiers sont lamentables, sans goudron , ni à Douala et les autres départements du Cameroun, rien que du vent pour empêcher les autres Camerounais de postuler à ce poste comme la loi l'oblige pour chacun dans le pays et à l'école. Même une femme peut gouverner si elle montre qu'elle est déja capable et mûre. On sait que le Cameroun depuis reste en paix dans tout le pays et que la sécurité du Cameroun c'est toutes les populations qui n'aiment pas l'insécurité, que la vie et la paix civile, c'est l'option de tous pour bien travailler en paix sans accroc de personne dans la rue. Jusque là le même Président ne veut pas supprimer les chefferies qui tuent la République afin que chaque citoyen ne dépende que de l'Etat et non plus les chefs coutumiers comme en Europe. La chefferie est une grande mort des citoyens et de l'économie de tout un peuple, tue le travail et la volonté de chacun car le chef veut que chaque personne de la tribu lui apporte toute la viande et les bananes chez lui sans rien foutre ; ses femmes ne travaillent jamais que de manger l'effort des autres, et ce sont eux qui interdisent aux gens d'obeir à l'Etat ? Je veux que chacun se prépare pour devenir un vrai chef d'Etat bâtisseur du Cameroun dans tous les coins de la République et tout nationaliser,les puits de pétrole et le fer ainsi que les autres chantiers du Cameroun afin que tout soit complètement camerounais jusqu'à l'infini. Fini les exportations minables pour entretenir les Blancs en Europe qui n'ainent pas les Noirs. Fini d'envoyer les sacs de pommes de terre et autre aliments pour nourrir les Blancs immigrés qui sèment la haine de la race noire en France et que le dépôt alimentaire de Rungis à Paris soit complètement fermé sans nourriture venant de la culture des pays pauvres qui n'ont rien pour manger, mais insultés par ces Blancs. Que ça marche maintenant afin de transformer notre Afrique et mon Cameroun que par des bienfaits de nous-mêmes chaque jour, collectionner sous par sous pour construire ce qui nous manque bien. Votre meilleur Camerounais M. Déroses Mveng-Samson, le cultivateur manuel. A tous la vocation de bien faire et d'être concerné par tout au Cameroun.
BEMBA Bemba à Yanne

jeudi 8 novembre 20:36
Vous faites sans doute partie de ceux qui profitent du système Biya, donc vous défendez votre gamelle. Est-ce le cas de l'immense majorité des Camerounais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ? Vous faites sans doute partie de ceux qui dévalisent le Cameroun. Transparency International classe régulièrement le Cameroun comme le pays le plus corrompu du monde, et vous faites sans doute partie de ces sangsues camerounaises qui viennent faire leurs achats chez Fauchon à Paris. Il n'y a que lorsque les Français vous éjectent, que vous vous réveillez à la réalité, comme cela a été le cas pour Bokassa, lorsqu'il a déploré ses accointances avec la France. J'espère que cela arrivera bientôt pour vous. Dans combien de pays démocratiques du monde un président dont le bilan est plus que négatif, est élu à chaque fois et depuis 25 ans à plus de 80% des votants ? Combien de peuple (hors Afrique noire) accepteraient de réélire un président, alors que le chômage dans le pays touche selon la CIA plus de 30% de la population active, et encore, le secteur informel sauve beaucoup de Camerounais de la famine ? Si la situation au Cameroun était si idyllique, si féerique, pensez-vous que autant de Camerounaises et de Camerounais seraient aussi tentés de fuir ce "Paradis" ? La semaine dernière encore, parmi les Africains qui ont trouvé la mort en mer Méditerranée, suite à leur pirogue qui a chaviré, il y avait des Camerounais, alors si le Cameroun est un paradis, cela ne date pas de longtemps.
yann Absurdité
jeudi 8 novembre 19:26
comment prétendre que dans un pays peuplé d'environ 17 millions d'habitants, il y aurait 17 millions de pauvres ? J'invite vos journalistes à un peu plus d'objectivité. Par ailleurs, je rappelle à tous ceux qui par le présent article souhaitent au mieux décrédibiliser le Cameroun à travers son chef d'Etat, qu'un mandat est en cours jusqu'en 2011, et que seulement à ce moment la question de la succession de Paul Biya se posera. Et pour ma part, je le soutiendrai jusqu'au bout, face à ces menteurs de l'opposition qui exploitent la confiance du peuple, pour s'en mettre plein les poches. Quand je pense qu'ils prétendent aimer le Cameroun alors qu'ils ont été à l'origine des villes mortes qui n'avaient pour but que la destruction de biens et l'appauvrissement du petit peuple, déstabilisant au passage la stabilité de notre chère patrie. Quelle honte. Alors, au lieu de ressortir des vieux rapports d'amnesty aujourd'hui derrière nous, vous ferez mieux de saluer le talent dont fait preuve Biya pour stabiliser ce pays tout en y maintenant une liberté d'expression, et une démocratie dont il a d'ailleurs été le père.
Vrai Pour le coup de grâce ?

jeudi 8 novembre 17:10
Après 25 ans au pouvoir le bilan de Biya est catastrophique : baisse du niveau de vie de 30 ans ; Yaoundé en 2007 n'est pas du tout différent de Yaoundé en... 1982 ! L'écart entre les classes sociales est insoutenable (pendant que certains dépensent publiquement et à tour de bras des milliards de CFA, d'autres et les plus nombreux, n'arrivent même pas à s'acheter quelques comprimés pour arrêter leur mal de tête), les soins de santé sont devenus un luxe pour 80 % des camerounais. Le Cameroun est le seul pays au monde où les salaires ont baissés de 60 % et sont restés au même niveau depuis... 17 ans malgrés la dévaluation. Au Cameroun tout coûte cher, même les produit locaux, car les barons du régime contrôlent tout et haussent les prix des produits à leur guise, il n'existe aucun contrôle des prix c'est l'anarchie totale, finie l'époque de l'autosuffisance alimentaire ; l'insécurité est galopante, les coupeurs de route avec les armes de guerre opèrent dans toute les routes nationales du pays, les bracages sont devenus un fait social qui ne surprend plus personne, même les expatriés ne sont plus en sécurité au Cameroun. La corruption ne se cache plus, elle est même institutionalisée, les soi-disant poursuites pour cause de corruption ne sont pas serieusement menées, car elles se font en violation totale du code pénal, savez-vous qu'au Cameroun il n'existe pas de loi punissant les chefs d'entreprises d'état ? L'Histoire du Cameroun n'a jamais été enseignée aux Camerounais. Les artistes camerounais ne sont pas valorisés, la culture du pays est piétinée, aucune médaille décernée aux artistes ni aux hommes de culture en 25 ans de biyaïsme. Au cours des années Biya, un nombre impressionnant de Camerounais sont morts pour cause de misère. Pourquoi Biya souhaite-t-il se représenter en 2011 ? Pour le coup de grâce ? En tout cas le peuple camerounais en a marre !
phil What else

jeudi 8 novembre 03:15
Voila un autre chef d'état africain qui passe 25 ans au pouvoir et dont la seule réalisation reste la "paix et la stabilité". Étrange vraiment l'Afrique, un chef d'état n'est pas élu pour développer son pays et améliorer les conditions de vie de ses citoyens mais pour empêcher qu'il y ait une guerre. Et vous vous attendez à ce que ce qu'on se développe... Ces chefs d'état au QI proche de 0 et qui se vantent d'avoir de bonnes relations avec la France sont la cause de la pauvreté endémique, du sous-développement que connaît l'Afrique, plus précisément l'Afrique francophone. D'ailleurs je pense que Le Point devrait faire un article sur la différence entre l'Afrique francophone et anglophone où la démocratie s'est mieux installée, les chefs d'état viennent et partent au bout de leur mandats, ce qui n'est pas le cas de l'Afrique francophone, pourquoi ? Peut-être que le Front National ou quelque raciste de part le monde pourrait expliquer cette différence. Le problème de l'Afrique c'est son leadership...
this_handle Juste un bémol

jeudi 8 novembre 01:22
C'est grave d'en arriver à dire tout ceci, de cette manière ! Notre président devrait se retirer purement et simplement, et laisser une autre génération continuer, peut-être cette fois dans la réussite, ce que lui a manifestement raté depuis son arrivée, en 1982... Certains dansent et chantent pour fêter son 25e anninversaire, alors même qu'ils sont les premiers à vivre du minimum, ou du manque permanent. Bien sûr qu'ils n'ont pas eu pedagogiquement à comprendre réellement ,les obligations de l'Etat, du gouvernement, et de son président : et le résultat, c'est la conséquence même de l'ignorance de nos populations sur les notions civiques simples, de base, qui inspirent tout citoyen à juger avec recul les situations sociales affectant : enfants et éducation, santé et hôpitaux, salariés et travail, logement et infrastructures, enseignement superieur et université, environnement et exportation, puis la liberté d'expression, la démocratisation et le droit à la revendication ! Oublié d'être correctement "enseigné" ou tout simplement omis d'être imposé à l'ensemble des citoyens, afin de ne surtout pas en faire des personnes libres et conscientes des devoirs qu'elles ont, elles aussi, envers la patrie, le pays : le Cameroun.
BEMBA Papa Biya

mercredi 7 novembre 19:07
Paul Biya est au pouvoir depuis 25 ans, et la "stabilité" règne, donc merci papa Biya pour avoir enfin fait d'un pays africain un "paradis". Mais voilà, plus de 40 % des Camerounais vivent en dessous du seuil de pauvreté, il y a beaucoup de Camerounais qui ont fui le "paradis" de Biya, les tueries politiques au "paradis" de Paul sont courantes, et un gros contingent des prostitués africaines en France sont des Camerounaises. Au Cameroun même, la chasse aux touristes hommes blancs par les femmes camerounaises est un scandale, elles veulent toutes trouver un Français pour décamper du Cameroun. Transparency International classe année après année le Cameroun comme le pays le plus corrompu du monde. Le saccage de la forêt camerounaise est régulièrement dénoncé par les ONG. Mais tout va bien, et à 74 ans, papa Biya espère vivre encore 25 ans de plus pour achever sont chef-d'oeuvre. Et l'on s'étonne par la suite, que les pirogues soient de plus en plus remplies.
Butchi 05 Le Nobel pour Biya ?

mercredi 7 novembre 18:00
''...le quart de siècle de pouvoir du Président Biya, marqué par la paix et la stabilité...''. Vous manquez du minimum d'infos sur ce pays. Comme vous y allez ! La paix et la stabilité, Biya a eu, comme d'autres, une recette imparable pour les obtenir, après une tentative de coup d'état en mars 1984 : la mitrailleuse lourde sur les civils de l'ethnie haoussa en plein Yaoundé, les tortures, les fosses communes, la disparition pure et simple, et les procès expéditifs des opposants. Mais il est vrai qu'à l'époque, les médias français avaient vissé un très large couvercle sur l'info, Biya étant un ami de Notre Guide Suprême. De Y. Noah aussi, d'ailleurs - tiens j'y pense- qui avait menacé la France de se ''casser'' si Sarko passait. Parce que sans doute pour un ami de Biya, Sarko est infréquentable n'est-ce pas ?

LES CAMEROUNAIS DIVISES APRES LES 25 ANS DE REIGNES DE BIYA

Les Camerounais divisés après 25 ans de règne du président Biya
16h50 07/11/2007 - © Reuters

Le Cameroun célèbre cette semaine dans une débauche de manifestations patriotiques le quart de siècle de pouvoir du président Paul Biya, marqué par la paix et la stabilité mais aussi par une démocratie encore balbutiante et une corruption généralisée. /Photo prise le 23 octobre 2007/REUTERS/Bertrand Guay/Pool - © REUTERS

Le Cameroun célèbre cette semaine dans une débauche de manifestations patriotiques le quart de siècle de pouvoir du président Paul Biya, marqué par la paix et la stabilité dans une ambiance bien sur d'une démocratie encore balbutiante et une corruption généralisée.
Plus de 2.000 personnes envoyé là par ceux qui passent le plus clair de leur temps à chercher comment faire pour lui plaire étaient là, chantant, dansant et agitant des drapeaux camerounais, dans l'espoir bien sur que quelque chose allait leur être remis apràs tout ce cirque, s'étaient rassemblées mardi soir à Yaoundé devant le palais de Biya pour entendre l'un des doyens des chefs d'Etat africains se féliciter de son propre bilan bien sur tout va bien pour lui. "Sans entrer dans les détails, nos réalisations sont largement positives. La paix et la stabilité règnent au Cameroun. A quelle prix? La démocratie et l'état de droit se consolident chaque jour. Notre économie a redécouvert le chemin de la croissance."
Des centaines de militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) avaient organisé dans les rues de la capitale un défilé coloré à la gloire de leur leader de 74 ans, dont ils arboraient l'effigie sur leurs vêtements.
Les célébrations de l'anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Biya, le 6 novembre 1982, n'ont toutefois pas attiré les mêmes foules que les années précédentes, nombre de Camerounais voyant peu de motifs à faire la fête.
Selon des chiffres officiels, le chômage touche 20% seulement? de la population des grandes villes comme Douala ou Yaoundé, mais des estimations indépendantes le situe au-dessus de 40%, et plus des deux tiers de la population active ne subsiste que grâce à l'économie parallèle.
"SOUVERAIN SUPREME"
"Quand j'entends tout le bruit que font les militants du RDPC autour de cet homme, ça me rend malade", confie un chômeur diplômé de 27 ans, John Lambo. "Songez seulement au nombre de diplômés et bacheliers dans la même situation que moi..."
Lorsqu'il a succédé démocratiquement en 1982 à Amadou Ahidjo, premier président du Cameroun indépendant, Biya a promis des réformes démocratiques rapides, la libéralisation de l'économie et la guerre contre la corruption.
Au lieu de ça, l'économie étatique a sombré à la suite de l'effondrement des cours des matières premières dans les années 1980 et 40% des 17 millions de Camerounais vivent encore en dessous du seuil de pauvreté.
En 1999, le Cameroun a été classé comme le pays le plus corrompu de la planète par l'ONG Transparency International, bien que Biya ait entrepris depuis de lutter contre le phénomène dans le cadre d'un plan international d'aménagement de la dette camerounaise.
Dans son dernier rapport, Amnesty International a pour sa part dénoncé les détentions arbitraires de journalistes et d'opposants politiques, notamment dans le Nord anglophone et principalement musulman.
On prêt à Biya, dont la base de pouvoir est le Sud chrétien et francophone, l'intention de s'accrocher au pouvoir au-delà de l'échéance de 2011 que lui fixe la Constitution, quitte à modifier celle-ci.
"Nous sommes dans un monarchie qui ne dit pas son nom. Le chef de l'Etat est le souverain suprême. Il décide du sort des institutions et des hommes", déplore l'ancien candidat à la présidence Adamou Ndam Njoya.

Biya doit partir

publié le : 10/30/2007 par JEAN LEDOUX
Adresse Email : pepbabimbi@yahoo.fr


PAUL BIYA DOIT PARTIR



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Je ne savais pas que le problème d´arriérés de salaire pouvait encore s´avérer au Cameroun et sur une chaine de Télé comme Canal 2 . L´argent de promotion des artistes et de publicités peut bien payer les présentateurs et des journalistes dans le cas contraire on ferme la chaine .

Je ne sais pas si c´est un occidental qui dirige ou c´est un camerounais mais , j´ai comme l´impression que c´est un frère qui dirige la chaine de Canal 2 .

Je vais me battre pourque cette mentalité change . Quand on travaille on attend un salaire car on ne quitte pas sa maison pour rien . Quand je vais etre en tete du Cameroun , je veillerai que certaines mentalités changent .

Je vais finir par ne plus venir me faire blesser sur ce site avec des sujets aussi horribles comme tels : Arriérés de Salaire , compression , manque de bornes fontaines publiques , le payage d´entrée de l´hôpital et les tueries des camerounais par leur propre police .

Si vous voulez que les choses aillent un jour dans notre pays , vous m´envoyer à Etoudi présider à votre aspiration . Je vous jure j´ai mal de lire votre souffrance au file des jours .


http://www.africanworker.fr.gd

Encore un nouveau Mandat pour le Président Biya??? Pourquoi pas, puisque depuis 1982 Tout se passe tellement bien que tous les Camerounais le veulent.

Cameroun:
Attention ceci se lit avec l'esprit et ne se commente pas.
le parti du président Biya veut l`autoriser à briguer un nouveau mandat
Le débat, nous dit-on
; Ok ... en effet, latent depuis des mois, est enfin sur la place publique: depuis le 25e anniversaire de l`arrivée à la présidence camerounaise de Paul Biya, son parti, rien que son parti lui même ,n'étant pas d'accord tente de lui imposer l`idée d`une révision constitutionnelle qui l`autoriserait à briguer un nouveau mandat en 2011. Depuis que des membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ont lancé l`idée ce jour-là, le 6 novembre, sans même l'en informer, cette éventualité n`en finit plus de faire couler de l`encre au Cameroun et d`alimenter les discussions. vous avez compris, "cadres et militants" du RDPC réclament, dans des "appels" relayés par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, l`amendement de l`article 6-2 de la Constitution de 1996, qui prévoit que "le président de la République est élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois", et tout ca parceque sans le président Biya au pouvoir Le Cameroun mourra. Paul Biya, chef de l`Etat depuis 1982, c'est ç dire depuis 25 ans rien que 25 ans, ayant déjà été élu à deux reprises depuis l`entrée en vigueur de cette Constitution, ses partisans suggèrent l`instauration d`un quinquennat "renouvelable" et le plus grave c'est qu'ils le font sans son accord croyez moi. Mais tout de même Aucune proposition concrète n`a été déposée à l`Assemblée nationale, c'est juste une question de temps tout de même, le RDPC détient 153 des 180 sièges de députés et n`aurait aucun mal à la faire adopter normal nous sommes en démocratie et comme cette proposition sera bien sur finalement votée, le président Biya se présentera à la présidentielle de 2011 qu'il va bien sur remporter. Jusqu'à un moment, personne ne voulait évoquer ce sujet mais depuis un moment, les différentes sections du RDPC rivalisent d`inventivité pour demander une révision et il faut les comprendre, ca maintiendra la bouffe. Les responsables du parti, se cachant derrière les millitants du département du Haut-Nkam (ouest) la sollicitent, soulignant que Paul Biya est "l`homme qu`il faut à la place qu`il faut". Pour qu'eux même restent bien au povoir bien sur. Ne cherchez pas à savoir comment on en est arrivé là, je vous repete que BIYA EST LA SEULE PERSONNE QUI PEUT REFLECHIR POUR LE BIEN DU CAMEROUN Dans un "appel" similaire, la section du Mbam-et-Inoubou (centre) invite "le président à se rendre disponible à nouveau, Peut-être depuis son village natal le moment venu, une fois les conditions constitutionnelles réunies.
ESPACE PUBLICITAIRE réunies, pour la poursuite et la consolidation de l`immense oeuvre de construction nationale engagée". La presse privée, composée pour la plupart d'opposants prend pour sa part quelques distances avec le mouvement en cours. "Si nous devons retenir la non-limitation des mandats, il faudrait (...) que cette solution s`accompagne d`un renforcement des garanties de la sincérité du scrutin, à travers l`amélioration de notre système électoral et la mise en fonctionnement du Conseil constitutionnel", a écrit le professeur de droit Magloire Ondoa dans le quotidien Le Messager. Le journal Mutations publie la réaction de ressortissants de la Lékié (centre) qui se désolidarisent "de manière formelle de cette initiative prise par des personnes aux ambitions inavouées" ca je le savais, après la publication d`un "appel" par des militants RDPC du département. "C`est une manoeuvre politique qui prouve que le RDPC ne travaille pas dans l`intérêt des Camerounais" bien sur il est au service de qui vous savez, estime Joshua Osih, vice-président du Social Democratic Front (SDF), il n'ya que le SDF pour avoir de telles idées "Le débat qu`il a lancé est le résultat d`un problème interne: il n`est pas prêt à assurer sa propre succession", dit-il à l`AFP. "Sans Biya, le RDPC sait qu`il n`est rien. Tous ceux qui auraient pu se présenter pour lui succéder ont été étouffés", poursuit-il, assurant que le SDF ne manifestera contre un éventuel amendement que si les Camerounais l`y incitent. Paul Biya, lui, laisse le champ libre aux spéculations et rigole depuis son village en compagnie de ses oncles et tantes. Le 30 octobre, il expliquait à la télévision France 24 que la Constitution ne lui permettait pas, "à l`heure actuelle", d`envisager une nouvelle candidature, il avait juste oublier de préciser que tout était déja en place et qu'il attendait seulement le moment venu pour annoncer ce que tout le monde savait déja. Et aussi, que les camerounais depuis qu'il était là avait tellement de problème à gérer leur quotidien que surement il ne pensait même pas à réagir. tout ce qu'il avait à faire ce serait de donner quelques bièrres aux femmes qui viendrait danser devant la télé et le tour était joué. avant d`ajouter: "Vous avez aussi des gens qui estiment que pour assurer la continuité, il faut que le président se présente. Je laisse le débat se dérouler".
Biographie

Paul Biya, né le 13 février 1933, est le président du Cameroun depuis 1982.
Sommaire[masquer]
1 Parcours
2 Famille
3 Références et sources
3.1 Voir aussi
3.2 Liens externes
3.3 Notes et références
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Parcours [modifier]
Paul Biya'a bi Mvondo est né dans le village de Mvomeka'a, situé au sud du pays dans la partie qui était encore sous contrôle français. Il passe successivement par le Lycée Louis-le-Grand, l'Université de Paris, l'Institut d'études politiques de l'Université de Paris, où il obtient un diplôme de [relations internationales] en 1961, et à l'Institut des hautes études d'outre-mer.
Cameroun
Cet article fait partie de la série sur laPolitique du Cameroun,sous-série sur la Politique
Président
Paul Biya
Premier ministre
Ephraïm Inoni
Assemblée nationale
Élections
Partis politiques
Subdivisions administratives
Politique étrangère
voirdisc.mod.
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Dès 1962, il devient chargé de mission à la Présidence de la République dans le gouvernement du président Ahmadou Ahidjo. En 1968, il est nommé Ministre Secrétaire général à la Présidence, puis en 1975 Premier ministre par Ahidjo. Il devient Président le 6 novembre 1982 après l'annonce radiodiffusée par le président Ahidjo de démission le 4 novembre. En 1984, à la suite d'une tentative de coup d'État de son prédécesseur Ahmadou Ahidjo, il change d'orientation politique alors qu'il était encore entouré des anciens caciques de l'ex-président, souvent originaires du Nord du pays.
En mars et avril 1991, les opérations de désobéissance civiles « Villes mortes » et les émeutes le contraignent à accepter des élections libres.
En 1992, lors des premières élections multipartites, il aurait perdu les élections présidentielles face à John Fru Ndi, mais se serait maintenu au pouvoir grâce à des fraudes massives. Il s'en suivra un boycott de l'élection présidentielle de 1997 de la part de nombre de partis de l'opposition.

Paul Biya et le secrétaire d'État américain Colin Powell, le 16 septembre 2002 à New York
Le 11 octobre 2004, il est reconduit pour un nouveau septennat après vingt-deux ans passé à la tête du pays, face à une opposition divisée et un scrutin sujet à caution.
De nombreuses organisations, comme Amnesty International, ont critiqué le régime de Paul Biya, accusé de restreindre les libertés fondamentales des Camerounais. Celà inclue notamment le contrôle des médias (journaux, radio et television) [1] et des violations des droits de l'homme
[2].

Famille [modifier]
Il a été marié à Jeanne Irène Biya, décédée en 1992. Il a un fils Franck Emmanuel Biya.
Aujourd'hui il est marié avec Chantal Vigouroux, avec qui il a déjà deux enfants, Junior et Anasthasia Brenda, de même il est aussi le père adoptif des deux enfants de sa seconde épouse Chantal, issus d'une